5 juillet 2024

Le zigoto masqué.

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J’ai mon observatoire personnel. Pas vous ? Je suis sûr que si. J’aime me rendre, de temps en temps, dans mon observatoire géant à ciel ouvert pour observer la faune de zigotos qui y vit et accessoirement, me marrer un peu. Le zigoto est un nouveau spécimen crée par une utilisation intensive de la machine médiatique à désintégrer les neurones. Il ne possède presque plus aucune faculté intellectuelle et agit seulement à l’émotion. C’est une espèce qui a subi dernièrement une nouvelle rétrogradation en passant de  »zigoto » à  »zigoto masqué ». Malheureusement, je ne peux utiliser cet observatoire grandeur nature que modérément car le simple fait d’y rester trop longtemps peut provoquer, chez toute personne sensée, des fous rires incontrôlés à répétition ou à l’inverse, des excès de colère qui, en quelques années, augmentent fortement les risques d’anévrismes, arrêts cardiaques et autres étouffements tragiques. Observer le zigoto demande un énorme contrôle de soi.

En gros, mon observatoire, c’est tous les spécimens qui vivent à l’extérieur de ma maison.

La semaine dernière, l’envie me prend d’aller observer quelques zigotos masqués en allant arpenter le lieu préféré de ceux du coin. Un temple de la con-sot-mation, le carrefour market de campagne du village voisin. Une fois arrivé à destination, première observation, je remarque que l’affiche  »Port du masque obligatoire » n’a pas été retirée des portes coulissantes. Je ne peux m’empêcher de lâcher un petit rictus en me disant que tout cela s’avère prometteur pour mes observations. Effectivement, une fois à l’intérieur, mon intuition ne tarde pas à se confirmer. Un abruti de zigoto porte le masque, celui-ci se déplace mollement en tirant machinalement un panier à roulettes. La soixantaine, cheveux et teint grisonnant, lunettes loupes, allure longiligne recourbée et sandales en cuir usées laissant apparaître d’affreux ongles jaunes incommodants me renseignent sur ses opinions politiques incongrues. Doté d’un regard inexpressif, il fixe des légumes OGM moisis qui tendent à se rapprocher de sa condition cognitive. À ma vue, ses yeux surplombants sa muselière se pétrifient de terreur. Tel un lapin surpris par un chasseur ou un mouton capturé par la Covid, il se redresse subitement dans un craquement de vertèbres et détale comme un dromadaire paniqué sans demander son reste de végétaux. Et oui, je ne porte pas de masque, j’observe la réaction des zigotos décérébrés que je croise et c’est bien là, l’unique but de cette sortie.

Je continue mon safari d’exploration et tombe, au rayon biscuits, nez à nez avec toute une famille de spécimens de zigotos masqués. Le troupeau me voit, reste planté quelques secondes sans bouger comme des suricates empaillés, pour enfin se regarder les uns les autres dans un état de lucidité ante-embryonnaire. Ceux-ci, enfin rappelés par leurs bas instincts primaires, reculent de quelques pas afin de trouver une issue de secours. Pas de chance pour cette pauvre famille de cinq masqués, le rayon biscuits est une impasse. L’affolement les gagnent petit à petit. Telles des souris coincées dans un piège à cons, ils gesticulent maintenant dans tous les sens dans une accumulation de mouvements incohérents. Passé l‘agitation névrotique, une certaine activité intellectuelle me donne l’impression de prendre forme. Intéressant… La mère, toute tremblante, attrape sa progéniture en pleure pour la cacher derrière elle. Elle se planque à son tour derrière le mâle censé être dominant et lui fait comprendre, d’un regard inquisiteur, qu’il est temps de sortir de sa léthargie d’individu déconstruit progressiste pour sauver sa famille d’une mort certaine. Le spécimen mâle, blanc comme un cacher d’aspirine fondu de sueur cramponne fébrilement le caddy familial rempli de pâturages Nestlé chimiques avec exhausteurs de goût. Il avance prudemment, quelque peu rassuré par ce caddy bouclier. Ne voulant pas les effrayer plus qu’ils ne le sont déjà, je décide de ne pas bouger afin de me rendre le moins menaçant possible. La famille de zigotos masqués, blottit les uns contre les autres derrière le bouclier roulant improvisé, me contourne alors sans me lâcher des yeux. Au bout de quelques mètres, le danger dépassé, je note qu’ils se relâchent peu à peu grâce à leur mémoire de poissons rouges et retournent timidement à leurs activités préférées de cons sots mateurs perturbés. Vu la réaction qu’ont les zigotos masqués que je croise, j’en déduis qu’ils ne doivent pas souvent croiser des personnes non masquées comme moi. La peur d’un virus quasiment inoffensif les paralyse littéralement. Incroyable…

Un peu plus loin, au rayon alcools, mon exploration prend un nouveau tournant lorsque je me retrouve face à un zigoto affublé d’un masque LGBT aux couleurs arc-en-ciel dégoulinant de mucus. Il ne m’a pas encore repéré. Au fur et à mesure que je m’approche, une odeur infecte de renfermé me saisit le nez. Ce spécimen reste figé, comme cérébralement mort. La tête rentrée dans les épaules, il présente un visage féminin tourné vers le sol. Est-ce un mâle ou une femelle ? La curiosité me pousse à défier l’odeur pestilentielle qu’il dégage. Je suis maintenant à quelques mètres de lui et le sujet ne bouge toujours pas. Je crois que, à voir sa moustache, c’est un mâle… Quoi que… Est-il tétanisé par la peur ? Est-il simplement en train de bêtement ruminer sa pâte à mâcher malabar ? L’état comateux de son cerveau a-t-il fini par prendre le dessus sur son physique de fragile asexué ? Je me rapproche encore un peu. Son corps frêle, dépourvu de muscle, est comme pétrifié. Serait-il en train de penser ?! Non… Impossible… Un tel miracle ne peut se produire. Son bras squelettique donne l’impression de se faire étiré par le poids du pack de quatre 8/6 qu’il porte. Au bout d’un moment, je décide de lui signaler ma présence en tapant fermement du pied sur le sol. Bah ! Faut bien rigoler un peu hein ! Le zigoto sursaute, faisant voltiger en l’air ses longues dreadlocks crasseuses et, tout en s’agrippant à son nouveau doudou alcoolisé, déguerpi en laissant sur le sol, une longue traînée de matière fécale.

Je croise ainsi toute une ribambelle d’individus qui auront la même réaction de liquéfaction nauséabonde instantanée en ma présence. Vraiment, on ne peut pas dire que ce soit la perspicacité qui les animent et je remercie le Seigneur pour cette exploration des plus enrichissante. Plus le temps passe et plus ce genre de créature arriérée pullule. Je suis ravi par cette sortie dans cette sorte de zoo ou parc naturel ou les zigotos en semi-liberté ont, encore une fois, pu me prouver l’étendu de leur stupidité naturelle. Il a suffi de leur imposer un masque aussi dangereux qu’inutile pendant quelques mois pour que ceux-ci ne s’en débarrassent plus. Époustouflant ! Une majorité de zigotos vont même jusqu’à réclamer à nouveaux le masque obligatoire pour se sentir un tant soit peu protéger de leur propre crédulité. Ils sont fascinants à observer, mais ces petits êtres incultes sont menacés d’extinction. Leur manque d’intelligence est tellement prononcé qu’un certain nombre de personnes sensées sont persuadées qu’ils ne sont même plus capables d’assurer la survie de leur propre espèce. Et puis, ils se sont tous récemment fait vacciner, ce qui ne joue pas en leur faveur… Alors faites comme moi, profitez de la chance que nous avons de pouvoir encore les regarder vivre dans leur habitat naturel, car peut-être que dans quelques années, il n’en restera plus que quelques-uns en captivée voir plus un seul. Ainsi, nous pourrons raconter à nos enfants que nous avons connus des zigotos masqués totalement dénués de sagacité.

Il faut également savoir que le zigoto masqué est l’animal le moins intelligent du monde. Une preuve ? Essayez de mettre un masque sur tous les autres animaux, je vous parie qu’aucun d’entre eux ne le gardera par choix.

Augustin

 

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